Aquarelles
Différents pigments, toujours de l'eau

Section aquarelles EMMS



Ma spécialité,
la section la plus fournie

Le corps en mouvement
Les amazones

Un peu d'imagination
Et des lutins

Réalistes ou bien
figurés

Naturels
Et urbains



 

Cela fait maintenant un peu plus de 10 ans que je peins à l'aquarelle. En 2010, je me suis mis à l'aquarelle, tout seul, en allant acheter une boîte d'aquarelle en bas de chez moi. Les années qui suivirent sont décrites dans mon blog. Le site a été créé en 2009, pour présenter les figurines que je peignais, car j'étais au départ figuriniste. Il en reste quelques images sur cet article. J'ai ainsi appris l'utilisation de la peinture à l'huile, de l'acrylique, et un peu la sculpture.

Pourquoi l'aquarelle plutôt que d'autres médias ? Je crois que c'est pour la spontanéité. Etant amateur, je peins principalement le weekend, et c'est rétribuant de pouvoir réaliser une peinture en une seule fois. J'ai hésité à prendre des cours. On avance certainement plus vite en étant guidé. Comme j'ai commencé à Moscou, il n'y manquait pas d'école d'aquarelle. Mais j'ai préféré apprendre par moi-même, en me documentant sur de nombreux livres, suivant des vidéos, ou copiant des artistes que j'admire. Pour un aperçu, jetez un coup d'oeil sur A la façon de , ou le Cavalier Barbare de Frazetta, et encore Wonderful world de Benjamin. Le site Emms.fr rend compte de toutes ces inspirations : la revue Art de l'Aquarelle, dont je suis un fidèle lecteur, les aquarellistes qui sont également auteurs de livres d'aquarelle.


Au fil du temps, j'ai mis en place une technique de réalisation, entre numérique et aquarelle.

  1. Je prépare mes dessins sur support numérique. J'ai acheté une tablette dernier cri en 2014, et après quelques semaines de réglage, je m'en suis servi comme d'une planche à dessin. C'est exactement ce qu'il me fallait, pour régler les détails de proportion, jauger les colorisations.
  2. Ensuite je reporte les repères sur ma feuille de papier. Je suis en quelque sorte libéré du dessin, et je peux me concentrer sur l'aquarelle proprement dite.

Cette manière de travailler m'a permis de composer soigneusement mes dessins. En numérique, je peux centrer, intervertir, revenir sur un dessin. Pour les personnages, je vérifie les proportions et angles de vue avec un logiciel 3D, j'y ai passé des heures. Et pour les coloris, je mets au point en premier lieu les valeurs : les contrastes entre zones claires et sombres. Depuis 2 ans environ, je fais cette étude avec hachures sur ma tablette graphique.
Puis vient l'aquarelle. Sur certaines études, plusieurs mois s'écoulent avant de sortir le premier pinceau. J'ai répété les mêmes tableaux parfois 5 à 8 fois, mais cela m'arrive de moins en mois souvent. Je connais mes pigments, les techniques de réalisation, et dans la majorité des cas, je valide mon aquarelle au premier essai.
J'utilise assez peu de pigments, en principe 3 ou 4 tubes sur un même tableau, et par période toujours les mêmes. Couleurs couvrantes ou transparentes, apposées en un ou plusieurs passages, cela dépend. J'aime beaucoup les gris chantants, qui tendent vers un coloris, et viennent en rappel complémentaire d'une autre couleur affirmée sur la feuille. Ces principes sont étudiés d'après les publications d'aquarellistes, que je repère dans les revues spécialisées. J'ai plaisir à partager ensuite ce mode de création dans des articles, sur le site bien sûr, et dans des documents PDF qui peuvent être partagés.


Car je ne peins pas en solitaire. A petits pas, j'ai trouvé des complices, pour réaliser des projets multi médias. Mettre une aquarelle en image, y ajouter une musique. Associer une jeune créatrice sur un ensemble de dessins, mettre des couleurs sur une chanson ou un morceau de musique. Je passe définitivement plus de temps à collaborer, vidéo-composer qu'à peindre. Et dans plusieurs de ces projets, je réalise non pas une aquarelle mais 5 ou 9, ou 12. Pour tout dire, nous ne sommes pas pressés de terminer ces projets, et nous nous employons à les faire durer, rebondir à notre gré.