Lorsque je choisis mon sujet, je suis à la recherche d’une source de lumière forte, d’une lumière qui va créer des ombres nettes et bien marquées et, je l’espère, des taches lumineuses sur l’ensemble de ces pièces mécaniques, ainsi que des reflets lumineux riches et variés. La contre-plongée est un angle de vue idéal pour saisir ces reflets, que j’essaie ensuite de mettre en valeur dans mes compositions.

Si les trains m’attirent, c’est pour leur côté massif et imposant. Ce sont des témoins de notre passé, mais maintenant ils rouillent, abandonnés à leur destin, leurs entrailles exposées au regard du spectateur.

Équipé de mes fidèles outils – le ruban à masquer, un cutter et une brosse à dents –, je peux effacer des valeurs sombres, redéfinir des contours et même effacer et repeindre le ciel si besoin est. L’expérience m’a montré qu’il est possible de recommencer deux fois avant que la feuille ne se rebiffe.