Il poste les étapes de ses tableaux sur Facebook et Instagram, créant le buzz avec des centaines de millers de vues. Thierry Duval a une peinture réaliste, mais une humeur romantique pour une peinture reprenant l'académisme des grands maîtres. Il travaille en atelier d'après photo pour des peintures qui lui demandent un mois de travail. La lumière est son fil conducteur, la douceur du petit matin sur le quai des Orfèvres, celle – violente – des contre-jours et débuts d’après-midi. Il a peint en particulier Venise et bien sûr Paris.
Fiche
C’est en préparant le concours des Arts décoratifs que Thierry Duval découvre l’œuvre de Delacroix, d’où lui vient sa passion pour l’aquarelle. Dès lors, il n’aura de cesse de travailler sa technique, jusqu’à obtenir un rendu peu commun, une force inhabituelle dans les couleurs et les lumières, et un dessin d’une grande précision, ce qui confère à son œuvre un réalisme peu courant.
On admire au fil des pages la beauté des quais de Seine au petit matin, les toits luisants sous la pluie, la lumière qui filtre sous les ponts, les marchés, les cafés, les bouquinistes, comme autant de parenthèses enchantées, douces et oniriques. Sous le pinceau de Thierry Duval, Paris la belle fait honneur à son statut de ville la plus romantique du monde.
Mon travail est le fruit d’un savant mélange entre hyperréalisme et poésie du lieu représenté. J’espère être un observateur sensible et précis de la nature et de la ville, attentif à rendre compte des moindres variations de la lumière. Mes aquarelles de scènes urbaines restituent les beautés historiques de Paris ou de Venise, mais aussi leurs côtés insolites et mystérieux.
Les vues de Paris me permettent de représenter des perspectives atmosphériques, des horizons brumeux, des silhouettes de bâtiments qui se découpent dans les contre-jours. A l'inverse, Venise me propose, avec ses canaux, des trouées de lumière vive qui contrastent avec des premiers plans fortement ombrés. Dans les deux cas, c'est l'arrière plan, ce qui est le plus loin dans l'image, qui va amener la poésie et projeter le spectateur à l'intérieur même de l'œuvre.
L'Art de l'Aquarelle #16, page 76